« 1936. Ce devait être pour l'homme quelques heures de solitude au coeur de paysages rudes et escarpés, une parenthèse de fin de journée. Une partie de chasse sous le soleil écrasant d'Espagne. Mais l'inconnu en noir apparut au loin, mystérieux et implacable, son fusil à la main. Et l'homme comprit que la cible, c'était lui. Commença alors une curieuse traque, de celles auxquelles on ne peut se soustraire, une poursuite sans issue. Restait à l'homme à comprendre pourquoi, et si un jour, il n'avait pas lui-même, sans le savoir, ouvert cette porte qui menait aux enfers. » C'est un roman très court, mais qui suffit à nous entraîner dans une grande noirceur. Chaïm Helka, met plein de poésie dans son écriture et c'est un peu tout le paradoxe de ce roman. Une grande noirceur servie par une plume douce.