Michelle Daufresne nous propose une promenade en milieu urbain. Parmi des tours, devant des façades défraîchies, lorsque la ville s’éveille et quand les gens s’activent. Pour illustrer les différentes facettes de la ville, l’auteur cite des poètes, donne quelques définitions ainsi que des poésies de son cru. Les villes ont l’apparence de gros villages. Pas d’ombres menaçantes dans les paysages de Michelle Daufresne, seulement des constructions fragiles, des espaces urbains qui ont leur petit coin de nature, de la couleur et suivent les saisonsàcomme ailleurs. C’est rassurant et léger comme les matières utilisées pour les illustrations : papiers découpés, tissus collés et aquarelles. Se dégage de l’album un calme équilibré et bienheureux